Programme Grande Ecole en cursus apprenti : une réponse aux besoins des entreprises

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Le cursus en apprentissage du Programme Grande Ecole Arts et Métiers, qui se déroule sur le campus d’Angers, permet à une entreprise de bénéficier pendant 3 ans des compétences des élèves ingénieurs. Alessandro Giannelli, apprenti-ingénieur Méthode au sein de l’équipe maintenance du Technicentre de Paris Saint-Lazare de la SNCF, et son tuteur Xavier Cappe de Baillon,  ingénieur Méthode sur le site de maintenance d'Achères, nous expliquent les points forts de cette formation au service des entreprises et des étudiants !  

Après une prépa PTSI, au lycée polyvalent de Cachan, Alessandro Giannelli intègre Arts et Métiers en cursus apprenti. Son premier choix ! Lui qui en avait assez de la théorie souhaitait intégrer une formation concrète, découvrir le monde du travail sans attendre et pouvoir valoriser son expérience professionnelle sur son CV.  Le programme Grande Ecole en cursus apprenti est pour lui l’occasion d’appliquer directement les compétences acquises à Arts et Métiers au service de SNCF.

Une formation qui répond à un besoin des entreprises

Alessandro est rattaché au service Méthodes du site d'Achères, un site d’une grande diversité où sont gérés les maintenances des lignes L et J Transilien, l’entretien des locomotives pour la ligne normande et les activités fret et infra. « La diversité des matériels roulants au sein du service engendre de nouvelles maintenances sur de nouveaux engins et des modifications des fiches de conformité des agents », explique Xavier Cappe de Baillon son tuteur. « C’est pour répondre à ce besoin que nous avons souhaité embaucher en contrat d’apprentissage Alessandro ».

Ses missions : adapter des fiches de maintenance nationale au site sur lequel il opère et répartir les tâches entre les agents, travailler à l’amélioration de l'atelier par la méthode 5S et concevoir des pièces pour améliorer le site de maintenance. « L’enjeu est d’essayer de réduire le temps de maintenance, de diminuer la fatigue des agents et les risques. Je travaille, par exemple, à la conception d’un pont ou d’une potence qui permettrait de soulever les matériels pour permettre aux agents de travailler au sol et non en hauteur », explique Alessandro.

Un rythme qui demande de la rigueur 

Alessandro passe un mois en entreprise et un mois à l’école. Ce rythme lui permet de se focaliser sur ses missions à la SNCF et ensuite de se remettre dans le bain des cours. L’apprentissage mérite cependant de la rigueur, « il faut savoir bien gérer son temps entre les missions en entreprise et le travail des cours. C'est un investissement personnel assez important mais très riche ! ». Alessandro et son tuteur ont des points réguliers pour suivre l’état d'avancement de ses missions. Quand Alessandro n’est pas en cours, il travaille en présentiel sur le site. C’est pour lui une bouffé d'oxygène après les cours en distanciel !

Une application concrète des enseignements

« Au début d’une mission, l’approche terrain est très importante. On se voit régulièrement et Alessandro rencontre aussi les agents et les responsables de service pour mieux appréhender le métier d'ingénieur », précise Xavier Cappe de Baillon. Ce qui est intéressant, c’est de permettre à l’étudiant de mettre en application certains préceptes de la formation. « Ce rythme alterné permet à l’apprenti d'avoir un pied directement dans l'entreprise, et à la fin de son cursus de bien appréhender le monde professionnel ». Du cahier des charges, à la gestion de projet en passant par état de l'art, la conception et la modélisation sur 3DExpérience, la communication et la gestion de conflits, Alessandro se sert ainsi concrètement des compétences acquises en cours pour ses projets en entreprise.

Des missions qui évoluent pendant 3 ans

Pendant 3 ans Alessandro verra ses missions évoluer, c'est un gage de confiance entre lui et l’entreprise.

L’objectif c'est qu’il puisse monter en compétences sur les trois années. Il travaille actuellement sur des missions courtes mais nous souhaitons qu’il devienne autonome sur de nouvelles tâches comme suivre un projet d'industrialisation de A à Z. Au bout des trois ans, notre ambition est qu’il ait acquis le métier d’ingénieur Méthode, Xavier Cappe de Baillon

Un gain de maturité

Pour Alessandro, c’est tout l’intérêt du cursus apprenti. Acquérir de l’expérience et travailler sur des missions variées pour répondre aux besoins de l’entreprise.

 Pour moi, le gain de maturité est le point fort de ce cursus. Nous avons de belles responsabilités qui ont un impact sur la vie de l’entreprise, c’est très valorisant

Mettre un pied dans l’entreprise et s’ouvrir des portes

A la SNCF, l’alternance est un sujet important. Xavier Cappe de Baillon a ainsi bénéficié de formations pour savoir manager un alternant, le faire progresser et qui puisse s'épanouir. « L’alternance est un avantage non négligeable car ce type de contrat nous permet d'avancer sur certains projets que nous n’avons pas forcément le temps de développer », précise-t-il.

Une fois un pied à la SNCF, si un jeune alternant possède de bonnes compétences, sa candidature sera transmise, pas forcément dans le même service, mais au sein de la SNCF. « Un jeune qui est passé par l’apprentissage aura plus de chance d'être embauché au sein de l'entreprise. On forme des jeunes pour ensuite les embaucher chez nous » conclut Xavier Cappe de Baillon. 

Alessandro, quant à lui, n’a pas encore d’idée fixe pour la suite mais se dit ouvert pour rester à la SNCF et découvrir d'autres postes ! 

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